Cette pierre tantôt turquoise, tantôt blanchâtre, puis plus tard légèrement châtaigne, la tour à laquelle rien n'échappe, tour que personne n'échappe.
Que ce soit la Lune, le Soleil ou encore la rationnelle et habituelle montagne, toutes les couleurs s'enchaînent sur cette reine pâle... La tour des Tsuchikages. Autrefois, seule, aujourd'hui accompagnée Hasaki Kusaru avait vu son bureau légèrement aéré. Et rares se faisaient les lourdes chutes de paperasses.
Comme pour le bureau de Kusaru-sama, pour y accéder, il fallait escalader le long long long escalier en colimaçon, mais un peu moins long : un étage. Bien entendu, on peut aussi simplement y accéder par l'intermédiaire des interminables ponts, pratiquement cent mètres chacun, qui surplombent le cratère des affaires.
Le Bureau de Théran est plus simple, petit, et moins encombré que celui d'Hasaki. Il est blanc, le même marbre sur le sol que sur ce bureau. Quelques photos, ses anciens coéquipiers, quelques plumes, trois ou quatre parchemins vierges... Et au moins une trentaine de rouleaux bien rangés sur sa gauche. Une sorte de table d'écoute avec des talkie-walkies sur haut parleur le reliant à chacune des tours de contrôles des divers portes d'entrées d'Iwa.
Une légère lumière, les mêmes bées-vitrées, quelques structures de verre, aussi appelées Art. Un léger souffle, une sorte de multitudes de bruissements jonglant entre le vent et la grinçante porte... Tout sonne, étrangement.